Arbitrage by La Poste

Arbitrage : Le débrief de la semaine

Après chaque journée de Ligue 1 McDonald’s, la Direction de l'arbitrage de la FFF analyse certaines situations qui ont nécessité le recours à l'assistance vidéo durant le week-end.
avec FFF
Publié le 05/11/2025 à 10:35
2 min de lecture
L'attaquant nantais Matthis Abline face au FC Metz.

Cette semaine, la Direction de l’arbitrage de la FFF revient sur deux situations intervenues au cours des 10e et 11e journées de Ligue 1 McDonald’s.

Toulouse FC – Stade Rennais FC (14e minute)
Alors que le ballon est joué en direction du Toulousain Frank Magri dans la surface de réparation adverse, celui-ci se retrouve au sol après un duel avec le Rennais Valentin Rongier. L'arbitre décide d'accorder un pénalty, considérant que l'intervention de ce dernier est illicite. L’arbitre vidéo vérifie la nature du contact et recommande un visionnage en bord de terrain pour modifier la décision. Après avoir pris connaissance des images, l'arbitre revient sur sa décision : il annule le pénalty et reprend finalement le jeu par un coup franc direct en faveur de l'équipe rennaise.

Analyse de la Direction de l’Arbitrage
Le comportement de Valentin Rongier ne présente pas de caractéristique notoirement sanctionnable au regard des Lois du jeu. C'est effectivement l'attaquant qui, écartant délibérément la jambe droite dans la course du défenseur, est à l'origine de la chute des deux joueurs. La bonne décision a donc finalement été prise grâce à l'intervention de l’assistance vidéo.


FC Nantes – FC Metz (86e minute)
Le Nantais Matthis Abline pénètre dans la surface de réparation adverse, à la lutte avec le Messin Jean-Philippe Gbamin. Quelques mètres plus loin, les deux joueurs se retrouvent au sol. L'arbitre analyse le duel et considère que celui-ci n'est pas irrégulier. Il sanctionne finalement la faute de main commise par l'attaquant au sol. L'arbitre vidéo vérifie la situation et confirme la décision de l’arbitre.

Analyse de la Direction de l’Arbitrage
Comme pour la situation analysée plus haut lors de Toulouse-Rennes, c'est bien le geste de l'attaquant, avec une jambe droite positionnée dans la course du défenseur, qui est à l'origine de la chute des deux joueurs, le duel du haut du corps n'étant pas illicite au regard des Lois du jeu. L'arbitre a donc bien apprécié la situation sur le terrain : aucune décision de pénalty n'était attendue.

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