Il y a un peu plus d’un an, tu reprenais avec le LOSC après une saison en prêt à Valenciennes et Léo Jardim allait commencer comme numéro 1. Si on t’avait dit qu’un an plus tard, tu serais le gardien titulaire du LOSC en Ligue 1, est-ce que ça t’aurait surpris ?
Oui et non… C'était logique que Léo débute la saison dernière comme titulaire car c’était lui qui jouait depuis six mois. Et Paulo Fonseca venait d’arriver, ce n’était peut-être pas le moment de changer de gardien. Mais ensuite, je ne m’attendais pas à avoir ma chance aussi vite. Je crois que j'ai été titularisé dès le 7e match de championnat alors que je pensais que mon tour viendrait plus tard dans la saison. Donc oui, je croyais en moi, je me voyais gardien titulaire du LOSC un jour mais peut-être pas aussi rapidement.
Dans quels domaines sens-tu que tu as le plus progressé pendant cette première saison comme titulaire dans l’élite ?
Dans les ressorties de balle déjà. Je suis arrivé dans une équipe avec un coach qui demandait beaucoup de ressortir court et qui était très exigeant sur ce point. On m'a tout de suite demandé d’être performant à ce niveau. On insistait déjà là-dessus pendant ma formation ici mais, à Valenciennes, ce n’était pas du tout le cas. Et quand tu as 20 ans et que tu joues dans une équipe du top 5 en France, ce n’est pas forcément évident au début quand on te demande de prendre autant de risques. Mais je me suis senti de mieux en mieux au fil des matchs et j'ai appris à aimer à relancer court. Au point qu’aujourd’hui, ce serait compliqué pour moi de jouer dans une équipe qui joue long et qui ne cherche pas à ressortir proprement. C’est super important d’avoir cette qualité si je veux continuer à progresser et à évoluer. A part dans la relance, là où j’ai le plus progressé la saison dernière, c’est au niveau de la confiance en moi. Il a fallu s’acclimater à ce championnat parce que, sur les premiers matchs, j’étais encore un jeunot. Mais à force d’enchaîner les bonnes performances, je me suis senti plus à l’aise et j’ai gagné en confiance.
Entre la Ligue 2 BKT et la Ligue 1, qu’est-ce qui change dans la gestion de la pression ?
En Ligue 1, on joue contre de meilleures équipes, dans des stades beaucoup plus remplis, devant plus de caméras, plus de médias… Il y a plus de tout en fait. Tout le monde ne suit pas la Ligue 2 BKT donc si tu fais une erreur, ça va moins se voir, moins se savoir. Les conséquences sont moins grandes, que ce soit pour le positif ou le négatif. Pour gérer cette nouvelle exposition, j’ai notamment vu un préparateur mental. Il m’a aidé et je pense que je referai quelques séances avec lui parce que j’estime que c'est important. Mais je n'ai pas non plus changé de routine. Avant mes premiers matchs en Ligue 1, j’appréhendais car j’allais voir quelque chose de nouveau mais je me suis vite habitué. Et concernant la pression ou les critiques que tu peux entendre dans un stade, il faut savoir faire abstraction (sourire).
Certains jeunes joueurs peuvent avoir tendance à s’enflammer mais ceux qui travaillent avec toi disent qu’il n’y a pas de risque avec toi…
C’est sûr que ma cote de popularité a changé entre ma saison en prêt à Valenciennes et aujourd’hui. Maintenant, les fans de foot et une partie du grand public me connaissent alors que lorsque tu joues en Ligue 2 BKT, tu restes au second plan. J’ai aussi gagné en visibilité grâce aux Espoirs mais je sais d’où je viens, d’un petit village du Nord, où les gens sont très simples. Il faut faire sa vie en restant simple. Tout dépend de ton éducation, de ton entourage… Si tout va bien à ce niveau, il n’y a pas de raisons de s’enflammer. Et comme je le disais plus tôt, je travaille avec un préparateur mental qui me permet d’entretenir la confiance que j’ai en moi sans m’enflammer pour autant. Je suis quelqu’un de naturellement confiant sur un terrain. Après, il y a toujours des choses à rectifier pour faire plus et se rapprocher du 100%, c’est pourquoi on aborde des sujets délicats, des situations difficiles que j’ai pu vivre ou que je pourrais vivre un jour sur le terrain afin de mieux appréhender les choses. Quand quelque chose ne va pas, il faut en parler. Peu importe ton âge ou ton expérience, tu peux toujours t’améliorer.
On dit que la Ligue 1 requiert davantage de concentration et d’attention, surtout au poste de gardien…
J’ai tout de suite joué de gros matchs puisque j’ai commencé sur la pelouse de l’OM et dès mon 4e match, c’était le derby contre Lens. Il y a aussi eu l’OL et Monaco juste derrière donc j’ai tout de suite été mis dans le bain. Mais pareil, je n’ai rien changé dans ma façon de faire. Je me suis juste dit : « Allez, on y va ! » (rires). Même si je renvoie l’image de quelqu’un de très confiant, très sûr de moi, je suis humain, je ressens des émotions et il se passe toujours des trucs à l’intérieur de moi. Mais c’est important de renvoyer de la confiance. Je suis certainement plus confiant aujourd’hui qu’au début car, une fois que tu joues certains types de matchs, c’est fait, et quand tu repasses par là, c’est plus simple.
Quand tu dis qu’il faut que tu renvoies l’image de quelqu’un de confiant, c’est par rapport au public ou davantage par rapport à tes coéquipiers ?
Les deux. Il ne faut pas montrer de faiblesses. C’est une manière de se rassurer. J'ai toujours fonctionné comme ça et maintenant que je dispute des matchs de Ligue 1, ça fait encore plus partie de mon boulot.
Même si tu as eu l’habitude d’être surclassé, quand on est un jeune gardien, est-ce qu’on ose tout de suite commander sa défense, notamment quand il y a des José Fonte, Mathieu Debuchy ou Samuel Umtiti ?
Il faut oser ! N’importe quel défenseur aime sentir qu’il a quelqu’un de concerné derrière lui. Maintenant, tu commandes ta défense mais c’est sûr que tu fais davantage attention selon qui tu as devant toi. Tu prends peut-être un peu moins les devants et tu t’adaptes car il faut toujours rester dans le respect. Quand tu parles à un José Fonte, qui a tout vécu dans sa carrière, il faut parfois mettre un peu les formes. Mais si ce sont des remarques sur le jeu, des conseils, ça passe très bien. Un gardien doit commander sa défense. Et c’est sûr qu’au fil des matchs, on se sent de plus en plus à l’aise pour le faire. On a davantage de crédit et de légitimité pour conseiller ses coéquipiers.
Et dans l’autre sens, est-ce que ces défenseurs expérimentés te guident beaucoup sur le terrain ?
Oui, ils me parlent quand il y a des temps morts, des coups de pied arrêtés... Ils peuvent me demander de me déplacer d’une certaine façon pour demander la balle, de parler un peu plus pour leur dire ce qu’il se passe dans leur dos par exemple… Quand le ballon est dehors, c’est un moment dont on peut profiter pour échanger.
Tu as intégré le centre de formation du LOSC un peu avant tes 13 ans mais le premier club à t’avoir contacté n’est autre que le RC Lens…
Tout le monde sait que je suis de Calais, un coin où les trois quarts des gens supportent Lens donc j’ai des supporters lensois dans ma famille. Enfant, quand je jouais à l’AS Marck, c’est le RC Lens qui s’est d’abord manifesté et c’est là-bas que j’ai fait mes premiers tests dans un club professionnel. Mais j’étais très jeune, je devais avoir 8-9 ans, donc c’était trop tôt pour partir de la maison et j’ai continué dans mon petit club. Le LOSC s’est manifesté quelques années plus tard et j’ai commencé à faire des tests à Lille, en parallèle de ceux que je continuais à faire à Lens même si ça devenait plus rare. Avec Lens, ça a fini par s’arrêter car ils m’ont fait faire un test de croissance, une radio du poignet, et ils ont estimé que j’allais être trop petit. Pendant ce temps-là, je continuais les détections avec Lille. C’est vrai que je n’étais pas spécialement grand mais après avoir signé au LOSC, j’ai commencé à pousser et je prenais 10 centimètres par an. J’ai toujours apprécié le LOSC mais j’aimais le foot donc quand j’ai eu l’opportunité de faire des tests à Lens, j’ai accepté. Mais quand c’est devenu sérieux avec Lille, c’était encore mieux !
Avec des supporters lensois dans ta famille, comment ça se passe pendant les derbys ?
(Rires) Maintenant, ça va mieux ! Mon frère a joué à Lens des U14 aux U16 mais il est supporter lillois désormais. Pareil pour mes parents, rassurez-vous ! Ils m’ont vu grandir avec le LOSC pendant toutes ces années et c’est le club de leur fils qu’ils supportent ! Ils viennent tout le temps au stade d’ailleurs. Il y a beaucoup de Lensois parmi mes oncles ou mes cousins et malheureusement, ils le restent (rires) ! Je sais qu’il y a deux matchs pendant la saison où je n’ai pas toute la famille derrière moi mais ça reste bon enfant, ça n’a jamais été la guerre !
Tu expliquais dans une interview que Mike Maignan avait naturellement contribué à ta progression. En quoi ?
J’ai bossé deux ans avec lui et il a été comme un grand frère pour moi. Il aurait pu ne pas me calculer et pourtant, il m'a pris sous son aile. Il était attentif à ce que je faisais à chaque séance. Il était très exigeant avec moi et il n'hésitait pas à me gueuler dessus si je ne faisais pas les choses comme il fallait. Il m’a montré un état d'esprit et une certaine technique de jeu aussi. On reste deux gardiens différents mais on a quand même beaucoup de similitudes dans le jeu, les attitudes… Si on compare des images de Mike et moi, il y a des choses qui se ressemblent. C’est assez logique finalement car je m’identifiais un peu à lui et j’essayais de reproduire certaines choses que je voyais chez lui. J’écoutais ce qu’il me disait et j’essayais d’y ajouter mes qualités. Le fait qu’on soit proches tous les deux nous a permis de créer un lien fort, un lien amical. Ça a beaucoup joué sur ma confiance. Aujourd’hui, il est là où il est et c’est totalement logique. Si j'arrive à suivre ses traces au LOSC, ça promet de belles choses pour mon avenir !
Tu parlais de lien amical avec Mike Maignan. Ça veut dire que vous êtes régulièrement en contact tous les deux ?
Exactement. C'est compliqué de se voir mais on s’écrit et on s’appelle régulièrement. Ça nous arrive même de débriefer mes matchs. Il va me dire ce qui ne lui a pas plu dans ce que j’ai fait avec le LOSC et on va en débattre. Ceux qui l’ont déjà croisé savent que Mike est très cash. S’il doit te dire quelque chose, il ne va pas y aller par quatre chemins ! Il peut me dire : « Ça, ce n’était pas bien, tu aurais dû faire ça ! Concentre-toi ! » Comme un grand frère ! Je sais que c’est pour mon bien. Parfois, il ne me dit même pas bonjour, il me rentre dedans direct (rires). Dans ces cas-là, j’attends un peu avant de lui répondre car je ne veux pas dire de connerie. Mike, c’est un personnage !
Il y a aussi cette anecdote du pénalty stoppé contre Lens en octobre 2022…
(Il coupe) Oui, c’était mon 4e match de Ligue 1, le 2e à Pierre-Mauroy et surtout, mon premier derby ! La saison précédente, le LOSC avait perdu trois derbys donc il y avait une grosse attente de la part des supporters. Et nous, on était un peu à un tournant car on alternait victoire, défaite, victoire, défaite… On savait qu’un succès contre Lens pouvait enclencher une série. L’après-midi du match, j’étais dans le noir dans ma chambre et Mike m’appelle en FaceTime. J’allume la lumière, dans le gaz, et il me dit : « Je n’avais pas vu que c’était ce soir le derby contre Lens ! Vous n’avez pas le droit à l’erreur, vous avez intérêt à gagner et toi, tu as intérêt à faire ton taf ! ». J’ai essayé de le rassurer et quelques heures plus tard, j’arrête un péno et on gagne 1-0 ! C’était un tournant dans ce match et même dans la saison parce que le résultat d’un derby peut avoir une telle influence sur la dynamique d’un club... Peut-être que si je n'avais pas arrêté ce pénalty de Florian Sotoca, la saison aurait tourné complètement différemment. Je suis content d'avoir réalisé cet arrêt et, après le match, j’ai immédiatement repensé à l’appel de Mike. C’était un signe !
Mike Maignan est un gardien qui s’est fait une spécialité d’arrêter les pénaltys. Tu lui as déjà demandé conseil ?
Non, on n’en a jamais vraiment parlé. Peut-être qu'il a une technique particulière mais moi, je pense qu’il a surtout réussi à créer une énergie positive autour de lui en arrêtant plusieurs pénaltys tout de suite. Et maintenant, chaque tireur qui se présente face à lui cogite et change sa façon de faire… Il y a de l’intimidation tout simplement. Il a réussi à susciter de la crainte chez les tireurs. Je ne suis pas sûr qu’il ait une technique particulière, c’est davantage un ascendant psychologique qu’il a pris sur les tireurs, un feeling qui fait que le tireur va changer par rapport à ce qu’il fait contre un autre gardien. Tant mieux pour lui ! Quand il y a un pénalty, il y a une grande probabilité que ça finisse en but mais si on peut en sortir un de temps en temps, ça change beaucoup de choses dans un match !
Lors de ta saison en prêt à Valenciennes, tu disais que certains supporters avaient l’impression de voir Mike Maignan quand ils t’observaient…
Oui, à mes débuts, c’était souvent le cas ! Lors de mes premiers matchs, j'avais de l'énergie à revendre parce que je revenais d’une blessure au genou (ménisque). Les gens voyaient du Mike Maignan en moi dans les attitudes, la façon de faire les arrêts, de se déplacer… Des choses que j’avais reprises de Mike. Mais Mike Maignan, c’est Mike Maignan, et moi, je suis Lucas Chevalier. On fait pratiquement la même taille, on a un peu le même gabarit, même s'il est quand même un peu plus costaud - mais c’est normal car il est un peu plus vieux - donc on a le même profil et un peu le même style de jeu. Mais s’il y a des ressemblances et que j’ai appris certaines choses grâce à lui, on a chacun nos qualités.
Quand on a un tel modèle sous les yeux, est-ce qu’il y a un risque de vouloir tout faire comme lui alors qu’on n’a peut-être pas les caractéristiques physiques pour ?
J’ai mangé ce qu'il m'a donné quand il était là. Depuis que Mike est parti, je le regarde avec le Milan de temps en temps mais maintenant, tout dépend de moi. Il m’a aidé quand on était ensemble mais désormais, c’est à moi de tracer mon chemin.
Au moment d’évoquer ton expérience en Ligue 2 BKT, tu disais notamment qu’en tant que jeune gardien, il valait mieux commettre des erreurs à ce niveau-là, où la visibilité est moindre, plutôt qu’en prime time en Ligue 1. Et si ça se passe plutôt bien pour toi, il y a tout de même eu quelques moments où tu n’as pas été irréprochable, notamment sur un but du Monégasque Caio Henrique la saison dernière. Comment gère-t-on ce type d’épisodes ?
Je me souviens que c'était un match assez bizarre, où on l’emporte au final, donc mon erreur n’a pas eu trop de conséquences, heureusement… Les trois points ont permis de se consoler plus facilement et de positiver mais c’était un but assez gag sur une action très simple, qu’on réalise des centaines de fois à chaque entraînement et qu’on réussit tout le temps mais là, non. C’était un coup franc lointain et je m’attendais à ce que le ballon soit dévié. Plusieurs coéquipiers se sont déplacés vers la balle mais ils se sont finalement arrêtés et personne ne l’a touchée, ce qui m’a un peu surpris. J’ai baissé en concentration pendant une demie seconde et quand la balle est arrivée sur moi, j’avais les mains molles et c’est passé entre mes jambes… C’est sûr que quand ça arrive, dans un stade plein, tu ne fais pas le fier… Surtout que c’était la première bourde que je faisais comme ça et que Monaco égalisait. Tu te dis : « Putain… » Mais j’ai retenu plein de leçons de ce match…
Lesquelles ?
Et bien déjà, j’ai su réagir. Pendant le reste du match, j’ai fait des arrêts déterminants et on a pu l’emporter. Je savais que j’avais fait une erreur de jeunesse mais je voulais réagir après cette boulette parce qu’il restait une heure de jeu pendant laquelle montrer ce que je valais. Quand on en a parlé avec Antonio Ferreira, le coach des gardiens, il m’a dit qu’il n’allait pas m’apprendre à faire ce type de prises de balle, que je savais faire et que c’était un saute de concentration. Ce qui lui a plu, c’est que j’avais été capable de réagir et d’aider l’équipe à gagner. Je pense que je ferai encore des erreurs. Ce qu’il faut, c’est ne pas s’apitoyer sur son sort, ne pas se laisser abattre et repartir de l’avant.
Est ce qu'on juge un gardien sur sa capacité à rebondir après une erreur ?
Je pense. Quand tout va bien, c’est facile. On te fait des éloges, tout le monde t'aime… On voit la force de caractère d’un gardien lorsqu’il fait une boulette. Est-ce qu’il va s'écrouler ou est-ce qu'il va réagir ? Il faut que ce ne soit qu’un accident et repartir de l’avant. Pour revenir à ce match contre Monaco, il m’a plu au final. Il faut essayer de voir le bon côté des choses dans chaque situation.
Qu’as-tu retiré de l’Euro Espoirs que tu as disputé l’été dernier ?
C’était une petite surprise pour moi d’être titulaire car c’était Ilan Meslier qui jouait lors des qualifications. Même s’il avait perdu sa place de numéro 1 à Leeds sur la fin de saison et que son club a fini relégué, c’était Ilan le gardien depuis le début. Donc juste avant l’Euro, je m’attendais à ce qu’Ilan joue mais Sylvain Ripoll m’a expliqué que j’allais débuter vu ma saison et ma forme du moment. Je n’ai pas dit non, évidemment (rires). Je pense avoir réussi une bonne compétition avec de bonnes performances lors de nos trois victoires en poule mais il y a malheureusement eu cette défaite en quarts contre l’Ukraine…
Ça a été une grosse déception de sortir à ce stade de la compétition ?
Oui, car collectivement, on aurait pu faire beaucoup mieux. Il y avait de la qualité dans le groupe. C’est une expérience mais c’est dommage. Ça montre qu’on a beau avoir de la qualité, des individualités, il faut plus que ça pour former un collectif. Il aurait fallu qu’on travaille un peu plus ensemble, comme l’Ukraine, qui avait peut-être moins de qualités mais qui se battait davantage, de façon plus coordonnée. Dans cette compétition, on l’a payé cash et ça s’est arrêté tôt mais j’essaie d’en tirer du positif. Personnellement, j’ai plutôt fait le job et il faut avancer. On ne va pas tout jeter parce qu’il y a eu une élimination.
(Entretien initialement publié le 23/10/2023)