En tant qu’ambassadeur du Paris FC, comment accueillez-vous le rachat du club par la famille Arnault ?
C’est un moment historique, qui tombe bien pour le club. Quand je suis arrivé au club, je savais que ça arriverait à un moment donné même si je ne savais pas encore de quelle façon. Avec mon expérience dans le foot, ce que je voyais qui était mis en place au club au quotidien, je savais que ça allait payer un jour. Ce changement va se faire au fur et à mesure mais le Paris FC est déjà sur la bonne voie alors que les nouveaux investisseurs ne sont même pas encore arrivés. On a un bel avenir devant nous.
Est-ce que vous avez parlé de votre futur rôle avec Antoine Arnault ?
Pierre Ferracci continue comme président sur les prochaines saisons. C’est vrai que j’ai déjà discuté avec Antoine car il est venu voir des matchs et qu’on s’est donc rencontrés. On a échangé un petit peu mais je ne suis pas pressé. Lors de leur conférence de presse, les futures propriétaires ont montré qu’ils ne voulaient pas brûler les étapes. Il va y avoir une transition, en s’appuyant sur ce qui a été très bien fait jusqu’ici. On va découvrir petit à petit quelles sont les prochaines étapes et comment je peux aider, s’ils en ont envie, mais il n’y a aucun souci, je suis déjà très content d’avoir pu apporter ma petite contribution au projet.
Ce serait une première de voir deux clubs parisiens dans l’élite. On connaît mieux le PSG bien sûr mais pouvez-vous nous parler de l’identité qui doit être celle du Paris FC ?
C’est un club populaire, qui va beaucoup investir, comme ça a déjà été le cas dans la formation notamment. C’est un club qui mise sur les jeunes donc. Il va falloir garder cette identité, ces valeurs, mais des ambitions sportives plus importantes. Surtout, Paris est une ville qui a tout pour avoir un deuxième club en première division et pourquoi pas un troisième dans le futur ! Le PFC n’en est pas encore là mais j’espère qu’il va y arriver vite. Ce sera un autre club dont les Parisiens pourront être fiers. Ça serait une très bonne nouvelle pour les amoureux de sport et les supporters.
Parmi les futurs propriétaires, il y a aussi Red Bull. Quel est votre avis sur leur méthode et leur philosophie ?
Quand j’ai échangé avec Antoine Arnault, je lui ai dit que c’était un bon choix de partenaire. Lui m’a répondu que c’était stratégique, que c’était très important pour faire avancer le Paris FC. Red Bull a acquis des connaissances et une expérience depuis des années. Ils ont même un club au Brésil d’ailleurs (le Red Bull Bragantino). Les nouveaux propriétaires vont pouvoir s’appuyer sur cette expérience du terrain, des données, des outils, qui vont être très importants pour le développement sportif du club.
Quand on parle du Paris FC, le sujet du stade revient forcément…
Il y a différentes solutions. Aujourd’hui, Charléty fait partie de notre identité. Le PFC y joue depuis des années et les supporters aiment ce stade. Bien sûr, on peut faire en sorte que ce soit encore plus un stade de foot. Le fait d’être dans le 13e arrondissement de Paris est quelque chose qui fait partie de l’histoire du club mais qui pourrait évoluer aussi. Il y a aussi la solution Jean-Bouin. Le président Ferracci a étudié beaucoup de possibilités et il y a beaucoup de choses positives. Il ne faut pas prendre la décision la plus rapide mais la meilleure. Il faut voir ce qu’on peut améliorer à Charléty et, si ce n’est pas possible, regarder d’autres options.