Arbitrage : Le débrief du carton rouge d’Abdukodir Khusanov face au PSG
Dans le cadre de la 10e journée du championnat de France de Ligue 1 McDonald's, la Direction de l’arbitrage analyse quatre situations intervenues lors des matchs LOSC-OL, Brest-Nice, PSG-Lens et Auxerre-Rennes.
PSG – RC LENS (58e minute de jeu)
A la 58e minute, le Lensois d’Abdukodir Khusanov réalise un tacle sur le Parisien Achraf Hakimi avec sa jambe droite tendue, la semelle en avant. Il récupère le ballon et l’arbitre laisse le jeu se dérouler.
L'analyse de la Direction de l'arbitrage
Le tacle du Lensois Abdukodir Khusanov est réalisé avec vitesse et intensité directement sur le haut de la cheville de son adversaire, laquelle se tord à l’impact. Ce geste non maîtrisé met clairement en danger l’intégrité physique du joueur parisien. L'assistance vidéo a justement envoyé les images à l’arbitre en bord de terrain afin de corriger la décision initiale erronée et exclure directement le fautif pour une faute grossière.
LOSC – OL (75e minute de jeu)
Lors d’un corner (75e), le Lyonnais Moussa Niakhaté en position de hors-jeu entre en contact avec le gardien de but lillois. A ce moment précis, le but est marqué par l'un de ses partenaires sur une frappe à hauteur du point de pénalty.
L'analyse de la Direction de l'arbitrage
Au moment où le ballon est repris par le buteur, le Lyonnais Moussa Niakhaté, en position de hors-jeu, interfère clairement avec le gardien en venant au contact de celui-ci, influençant sa capacité à jouer le ballon : la position de hors-jeu est donc sanctionnable. Le but est justement refusé et le jeu repris par un coup franc indirect. Dans ce type de situations, la Direction de l'arbitrage préconise à ses arbitres de se déplacer en bord de terrain pour prendre connaissance des images, afin de donner à tous davantage de lisibilité et de compréhension de la décision. La Direction de l'arbitrage rappelle également que, conformément aux Lois du jeu, un joueur est en position de hors-jeu "s'il se trouve plus près de la ligne de but adverse que le ballon et l’avant-dernier adversaire". Dans la majorité des cas pratiques, l'avant-dernier adversaire est un joueur de champ. Dans cette situation, c'est le gardien de but qui doit être considéré comme l'avant-dernier adversaire.
STADE BRESTOIS 29 – OGC NICE (36e minute de jeu)
Au moment où le Niçois Mohamed-Ali Cho marque un but (36e), son partenaire Evann Guessand, en position de hors-jeu, entre en contact dans sa course avec le gardien de but brestois.
L'analyse de la Direction de l'arbitrage
Le joueur niçois Evann Guessand, en position de hors-jeu au moment du tir, interfère clairement avec le gardien en entrant en contact physique avec ce dernier, influençant ainsi sa capacité à jouer le ballon : la position de hors-jeu est donc sanctionnable. Le but est justement refusé et le jeu repris par un coup franc indirect. Dans ce cas précis, le contact entre l'attaquant et le gardien étant caractérisé et incontestable, un simple visionnage de l'assistance vidéo permet de corriger la décision initiale.
AJ AUXERRE – STADE RENNAIS (62e minute de jeu)
Le Rennais Mikayil Faye ceinture l’Auxerrois Lassine Sinayoko dans sa propre surface de réparation, sans que cette action illicite ne soit perçue par l’arbitre (62e). Le jeu se poursuit et, dans la continuité immédiate de l'action, un but est marqué par le Stade Rennais.
L'analyse de la Direction de l'arbitrage
Le ceinturage de Mikayil Faye est incontestable, prolongé et commis avec les deux bras entourant l’adversaire, le défenseur se désintéressant totalement du ballon. L'assistance vidéo est ainsi intervenue à juste titre pour faire annuler le but rennais et sanctionner la faute initiale par un pénalty en faveur de l'équipe auxerroise et par un avertissement au défenseur.
